Hier encore, en 2013, le ton des analystes économiques était particulièrement pessimiste, voire alarmiste, au sujet de la santé du marché automobile en Europe. Il semble pourtant que la crise soit passée, ou du moins marque-t-elle une pause, signifiée par la croissance maintenue du nombre des immatriculations des voitures neuves depuis le début de l’année 2015. L’Europe enregistre ainsi une hausse globale des ventes de près de 7 %, soit 4 848 058 unités vendues (avril 2015 inclus).
Au palmarès des pays participant à cette embellie, l’Allemagne se détache largement avec un nombre de ventes de véhicules de 1 049 025, suivie du Royaume-Uni avec un total de 920 366 immatriculations. La France se classe au troisième rang en affichant 648 084 mises en circulation. Viennent ensuite l’Italie (578 088 unités), l’Espagne (349 857), la Belgique (198 496), les Pays-Bas (137 306), la Suède (106 269), l’Autriche (104 654) et la Suisse (101 257).
En aval du marché automobile
Le segment économique de l’automobile est par nature versatile, animé par de multiples tendances, notamment le report de la date d’achat effective d’un véhicule neuf par les clients en prise avec d’autres priorités budgétaires, l’accessibilité au crédit, la variété des modèles stockés dans les halls d’exposition des concessionnaires.
Si les industriels sont à la base de la pyramide du marché automobile, c’est en revanche la filière toute entière qui, au-delà de subir passivement les fluctuations économiques, agit aussi indirectement sur les intentions d’achat des consommateurs. Bien souvent c’est avec son mécanicien ou son carrossier, autrement dit avec des spécialistes de proximité, que le futur acquéreur d’un véhicule neuf discute d’un nouveau modèle, de sa robustesse présumée, de son confort de conduite ou de sa puissance dynamique.
L’achat d’un véhicule, une démarche parfois contraignante
Bien au-delà des grands facteurs économiques mondiaux qui déterminent spéculativement le marché de l’automobile, l’acheteur lambda de voiture a des préoccupations beaucoup plus rationnelles. Les nombreuses considérations tarifaires, techniques, administratives et d’échéancier qui accompagnent systématiquement l’acquisition d’un véhicule peuvent constituer un frein à l’achat pour de nombreuses personnes non-initiées au vocabulaire et us et usages de ce secteur…
Le rôle des mandataires automobiles
S’inscrivant dans une démarche professionnelle alliant disposition commerciale et mission informative, le mandataire automobile s’impose comme une passerelle de confiance entre les particuliers et les concessionnaires.
Les indéniables capacités négociatrices du mandataire automobile auprès du large réseau sélectif de concessionnaires dont il dispose sont bien connues et les particuliers, à la recherche du véhicule de leurs rêves au meilleur prix, sont les premiers à en profiter.
Mais les compétences d’un mandataire ne s’arrêtent pas là…
Avant d’être un spécialiste de l’achat-vente, le mandataire auto est surtout un grand professionnel de l’automobile habilité à prodiguer des conseils précieux relatifs au catalogue des diverses marques et aux caractéristiques des modèles disponibles. Enfin, le mandataire auto peut prendre en charge toutes les démarches contractuelles et administratives qui incombent habituellement à l’acquéreur isolé.